Les impacts de la crise du coronavirus sur les infirmières se font-ils encore ressentir ?
Il y a un petit peu plus de quatre ans apparaissait une maladie qui allait tous nous prendre de court : le Covid-19. Confinements, vaccination, télétravail et masques chirurgicaux sont, le temps de quelques mois, devenus le quotidien de la planète entière. Si cette période est aujourd’hui un lointain souvenir pour beaucoup, pour les infirmières, souvent en premières lignes lors de la pandémie, le retour à la normale n’est pas aussi simple.
Un avant et un après la crise de Covid-19
Parler d’un traumatisme de masse ne serait pas exagérer le sentiment que beaucoup de travailleurs du secteur des soins de santé éprouvent en repensant à la crise du Covid-19. Pour le personnel soignant, cette période est un très mauvais souvenir dont il est difficile de se séparer. La pression, la fatigue, la surcharge de travail, les infirmières ne les ont pas oubliées, certaines les vivent même encore aujourd’hui. Malgré les nombreux applaudissements, chaque soir, malgré les remerciements quotidiens, malgré les promesses de revalorisation, elles sont nombreuses à avoir laissé tomber.
Dans un rapport exhaustif publié par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et l’Alliance mondiale des professions de la santé (AMPS), nommé “Ce que révèle la pandémie de COVID-19 : les conclusions de cinq professions de santé mondiales", l’ampleur des conséquences de la pandémie sur les professionnels de la santé est révélée et elle fait froid dans le dos. Tant sur la santé physique que mentale, les infirmières ont été touchées durement et durablement.
Violences et discriminations envers les infirmières
Ce n’est pas un secret, les infirmières ont un métier difficile, où elles côtoient souvent des patients et leur famille dans les moments les plus sombres de leur vie. Ajoutez à cela un manque d’effectifs, d’équipements, de protections et une valorisation proche des bas-fonds et vous obtenez un cocktail explosif, parfait pour briser une carrière et/ou une vie.
Selon le rapport de l’OMS et de l’AMPS, “70% des associations infirmières rapportent des incidents de violence ou de discrimination contre les soignants provoqués par la crise.” Un chiffre impressionnant et qui contraste avec les scènes de remerciements et d’applaudissements diffusées dans les médias pendant la crise.
Le contexte peu sécurisant qui a suivi la crise, se poursuit, aujourd’hui encore. “De nombreux médecins sont épuisés et démoralisés après qu’ils ont pris des risques et consenti de lourds sacrifices pendant la pandémie de Covid-19. Les jeunes médecins sont désabusés et connaissent un taux accru de surmenage, physique et psychologique. Il est vital que nous nous préparions dès aujourd’hui à la prochaine pandémie. Cela suppose de renforcer les services de santé à travers le monde et de soutenir davantage les médecins et les autres personnels de santé” explique le Président de l’AMM (l’Association médicale mondiale), le docteur Osahon.
Si la pénurie qui touche toutes les branches des métiers de la santé avait déjà démarré avant la crise du coronavirus, celle-ci n’a fait qu’accélérer pendant et après la pandémie. Les infirmières, épuisées par le manque de considération des gouvernements et d’une part de la population, ont tout simplement quitter la profession pour se diriger vers des secteurs plus mis en valeur.
Quels impacts pour les patients ?
En juin dernier, le journal “Le Soir” révélait quelques chiffres alarmants sur son site Internet. Selon la Fédération Nationale des Infirmiers de Belgique, la FNIB, il y a en Fédération Wallonie-Bruxelles, 50 % d’infirmières en plus en situation d’épuisement professionnel et en risque de développer un burn-out. Une situation qui peut provoquer de l’inquiétude chez les patients.
Cet épuisement et le manque de personnel mènent parfois à des conséquences graves, comme le manque de surveillance adéquate des patients, une mauvaise gestion de leur douleur ou encore la création d’une distance entre les patients, leur famille et le personnel soignant.
La santé des patients, mais aussi celle des infirmières !
Aujourd’hui, plus que jamais, la revalorisation du secteur hospitalier est primordiale. Si pendant longtemps, elles ont accepté de travailler pour des salaires peu attractifs, dans des conditions parfois précaires et en prenant sur elles sans jamais se plaindre, la crise a changé les choses.
Car si la santé de leur patient est primordiale, les travailleurs du secteur des soins de santé doivent également penser à leur propre santé. Pour beaucoup d’infirmières, diverses solutions peuvent être envisagées : évidemment, le salaire joue un rôle prépondérant dans l’attractivité de leur travail; bien sûr, l’atmosphère de travail est importante, tant avec les patients qu’entre le personnel; la culture d’entreprise à un rôle à jouer et les formations continues sont essentielles pour casser la routine. Et puis, il y a la question de la sécurité, ce que les infirmières veulent, c’est être certaines de rentrer chez elles en un seul morceau !
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